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HISTORIQUE
DE LA MOTRICE 1258
1925
Cette motrice vit le jour le 13 mars 1925, mais
sous l'immatriculation 1234. Elle appartenait à une série
de 12 motrices commandées aux Ets. CODER
à Saint Marcel (Marseille) pour compléter la série
des 32 motrices "1200" issues de la reconstruction des motrices type
"C" de1905 par l'atelier des Chartreux de la Compagnie Française
de Tramways (CGFT), seules motrices à boggies du Réseau
à cette époque. Elle fut dès lors utilisée
sur les longues lignes de banlieue :
Les Camoins,Aubagne, La Madrague de Montredon, et Mazargues, mais aussi sur
Allauch, La Bourdonnière et les Trois Lucs.
1940
En 1940, la 1234 fut accouplée à l'une des dernières
remorques reçues du réseau parisien
(d'abord avec la 2226, ensuite avec la 2227, non équipées
de passerelle d'intercirculation). pour former
une rame réversible. Elle est alors affectée au dépôt
des Chartreux pour la desserte des lignes de la Bourdonnière et des
Trois Lucs. En 1942 la rame 1234+2227 rejoint le dépôt de la
Capelette pour desservir les lignes de La Madrague de Montredon et de Mazargues.
1947
C'est en 1947 que cette motrice reçut une caisse
du type "Standard 1940" et fut renumérotée 1258R et
accouplée à l'ancienne remorque parisienne 2212 reconstruite
sur le type standard et renumérotée 2558R.
( exposant : R pour réversible )
Le nouveau train réversible,
ainsi constitué, fut affecté au dépôt de St
Pierre et utilisé pendant dix ans sur Aubagne( ligne 40) et sur
Les Camoins (ligne 12).
En 1958, la 1258 et sa remorque pilote 2558, retrouve le dépôt
de la Capelette et fit partie du dernier lot des rames réversibles
assurant la fermeture de la ligne 19 (06 juillet 1959) et de la
ligne 22 (24 janvier 1960). ( On parlait alors de "modernisation"
mais en fait se fut le début de la désaffection des transports
en commun. Le public préféra la voiture particulière
à l'inconfort notoire des bus de substitution et qui, de plus,
se révélèrent incapables d'absorber le trafic des
tramways!
Ayant
perdu sa remorque vouée à la casse, la 1258 regagna le dépôt
de Saint Pierre et la ligne 68, seule rescapée de "l'holocauste",
dans le courant de l'année 1960. Surclassée par l'arrivée
des "P.C.C." en 1969, elle échappa
à la démolition et fut ravalée au rang de
fourgon de relevage, peu utilisé
d'ailleurs. Donnée en garde à l'ARTM, elle recommence une
nouvelle vie grâce au travail, à la persévérance
et au savoir faire de l'équipe dirigée par Monsieur René
THOMAS (Suite page 2)
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