LA GARE DE L'EST :

Un poste d'aiguillage commandait l'entrée et le départ en station. Les trains étaient orientés vers leur voie de réception et de départ par une traversée jonction double (TJD) protégée par trois "carrés" un sur V2 pour l'entrée en gare et un sur chaque voie de départ. L'aiguilleur était renseigné sur la provenance des circulations par un dispositif actionné par le wattman, au passage de trois tableaux, "68", "12" et " 40". le wattman "tractionnait" au passage du tableau intéressé et passait sur l'aire au passage des autre tableaux, ce qui allumait le voyant lumineux concerné. Ce dispositif était complété, en cas de panne, par une annonce manuelle ( transmetteur Jousselin) qui nécessitait la présence d'un agent "annonceur" dans une guérite située dans la paroi de la trémie du boulevard Chave. Les signaux et les aiguilles étaient commandés par des leviers "Saxby" identiques à ceux employés par la SNCF. Le Jousselin est visible, sur la photo, juste au dessus des mains de l'aiguilleur.

L'EXPLOITATION :

Les trains des Camoins, ligne 12, et ceux d'Aubagne, ligne 40, étaient reçus en fond de gare. Ce qui permettait de dégager, en tête des voies A et B, la place pour les motrices du 68. Le 12 était systématiquement reçu sur la voie B, le 40 sur la voie A. Le 68 sur la voie A ou B, suivant la place disponible. Les départs se faisait en deux temps, 1) ouverture du signal de la voie concernée, 2) coup de "cornette" donné par le Chef de Station. De nos jours nous dirions départ sur ordre. Lors de la mise en service des PCC, le plan des voies fut simplifié, suite à un problème de gabarit (fig.2). Ce plan fut encore remanié lors de l'intégration du 68 dans le système métro en 1984, avec l'abandon de la gare de L'Est, promue Galerie des Transports.

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